Les différents types de management:
– Management 1.0 : je sais, tu fais ; à la mode taylorisme (reproduire le même geste, quelle que soit la personne), avec un management du style Carotte et Bâton,
– Management 2.0 : le dialogue s’installe régulièrement ; de façon informelle, par les échanges au quotidien et de façon formelle avec les réunions d’équipe, les entretiens individuels,
– Management 3.0 : je communique sur ma vision et mes valeurs en tant que chef d’entreprise, et j’incite chacun à prendre des initiatives et à tenir ses engagements. Je fais confiance et je suis reconnaissant. Je mets mon expertise au service de mes collaborateurs et je favorise la co-construction.
L’équipe : l’enjeu majeur du dirigeant, la richesse de l’entreprise
Bien travailler avec son équipe est un challenge constant, car les relations humaines sont souvent complexes. Au point que certains entrepreneurs, lassés de ne pas savoir comment construire avec leur équipe, se replient et n’ont plus qu’un seul objectif : travailler avec un minimum de personnes dans leur structure. Je respecte ce choix, mais cela va un peu à l’encontre de la vision que j’ai de l’entreprise, un écosystème source de création de valeurs, et de regroupement des énergies positives avec les collaborateurs, les fournisseurs, les partenaires, et au final les clients pour mieux les servir.
Alors pourquoi ce rejet de cette dimension managériale par certains dirigeants ? C’est principalement dû à l’échec de la mise en place de « l’esprit d’équipe » avec parfois beaucoup d’investissement de la part du dirigeant et peu de retours.
L’équipe : les dimensions à explorer
Je souhaite vous faire partager un triple constat :
Une politique de management s’appuie sur un leadership fort, respecté, une vision claire et partagée,
Les relations interpersonnelles étant complexes, il s’agit pour chacun d’acquérir des compétences complémentaires, de mettre en place des méthodes pour pouvoir mieux travailler ensemble,
Comme dans toute tentative de changement, d’évolution, les échecs font partie du parcours. Il faut savoir les analyser, pour mieux les surmonter et construire de nouvelles solutions.
Que l’on parle de jeunes, avec les générations Y et Z qui peuvent être déstabilisantes, que l’on parle des anciens que certains pourraient qualifier de réfractaires au changement, la richesse d’une équipe nait de la diversité de ses collaborateurs et de la cohérence des missions et d’objectifs de chacun.
Aujourd’hui, ce que l’on demande à un dirigeant, ce n’est plus d’être un Super Opérationnel, c’est d’être un vrai Meneur de Projets, celui qui par ses convictions et son écoute va fidéliser ses clients, en trouver de nouveaux, celui qui par ses convictions et son écoute va fidéliser ses collaborateurs et trouver en eux des potentiels qui ne demandent qu’à s’exprimer.
Alors, en tant que dirigeant, passez régulièrement du temps avec votre équipe, pour mieux partager l’opérationnel et prenez le temps pour mettre en place des ateliers créatifs (pour améliorer l’opérationnel, pour innover)
Un livre : « Les employés d’abord, les clients ensuite », de Vineet NAYAR (http://livre.fnac.com/a3435600/Vineet-Nayar-Les-employes-d-abord-les-clients-ensuite?omnsearchpos=1)