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Un coach d’affaires… Pour quoi faire ?

Témoignage Vincent Sitz

Présentez-vous et présentez votre entreprise

Je suis Vincent Sitz. Je suis ce qu’on pour­rait appe­ler un res­tau­ra­teur-chef d’entreprise. Res­tau­ra­teur parce que j’ai ouvert le Bal­tard au Louvre et la Vil­la Corse avec deux asso­ciés, Laurent Fré­chet et Luc Morand, et chef d’entreprise parce que j’aime tes­ter des concepts, en créer ou en déve­lop­per. Par exemple, je suis en train de ten­ter de déve­lop­per une marque de cos­mé­tiques liée à l’a­li­men­ta­tion et à la res­tau­ra­tion. J’ai tou­jours aimé mon métier, aimé me for­mer depuis l’École Hôte­lière jusqu’à aujourd’hui où je fais un MBA.

Pourquoi avez-vous décidé de vous faire accompagner par un coach d’affaires ?

Se faire accom­pa­gner par un coach d’affaires n’est pas une déci­sion facile quand on est diri­geant d’une petite entre­prise… Et c’est jus­te­ment là que ça se situe : pas­ser du sta­tut de res­tau­ra­teur, c’est-à-dire de la ges­tion de son res­tau­rant au quo­ti­dien avec les heures, les angoisses et les dif­fi­cul­tés que cela entraîne à celui de chef d’entreprise : celui qui struc­ture une orga­ni­sa­tion et une équipe pour que les choses se passent bien même lorsqu’il tombe malade. C’est impor­tant que son res­tau­rant fonc­tionne même lorsqu’on n’y est pas : c’est ce qui per­met de conti­nuer à se for­mer, d’avoir des pro­jets, de se déve­lop­per et de s’épanouir… Plu­tôt que de subir, plu­tôt que d’être sans cesse dans l’opérationnel. Si l’on n’y prend garde on peut finir lit­té­ra­le­ment par « s’enterrer » tout doucement.

Quelles ont pu être vos craintes ou vos interrogations ?

Quand on sou­haite pas­ser jus­te­ment du sta­tut de res­tau­ra­teur à celui d’entrepreneur, on s’aperçoit qu’on ne peut pas être bon par­tout… Que même si on a réus­si à déve­lop­per son affaire et qu’elle donne le maxi­mum, quand on a envie de déve­lop­per d’autres pro­jets, voire sim­ple­ment de créer ou reprendre un deuxième res­tau­rant, cela demande des qua­li­tés, des savoir-faire et des méthodes que l’on n’a pas forcément.

Je me disais, avant de connaître Georges, « vers qui me tour­ner ? » : qui m’aidera à prendre de la hau­teur, qui m’aidera à sor­tir de ma zone de confort, qui m’aidera à déve­lop­per mon lea­der­ship et avoir une vision claire de là où j’ai envie d’aller ? Et je l’ai ren­con­tré dans l’un des réseaux d’affaires aux­quels nous participions.

Quels sont les principaux avantages à être accompagné par un coach d’affaires ?

Avant de répondre, je rajou­te­rais que quand un diri­geant a envie d’évoluer et que c’est dif­fi­cile pour lui, cela impacte aus­si sa vie per­son­nelle. Je me suis aper­çu, par exemple, que je n’avais pra­ti­que­ment pas vu mes enfants gran­dir. J’ai pris vrai­ment conscience qu’il fal­lait que je sorte de tout cela sans rien cas­ser… En rebondissant.

J’avais enten­du par­ler du coa­ching d’affaires et après avoir ren­con­tré Georges, j’ai com­pris qu’il était la per­sonne qu’il me fal­lait : quelqu’un qui com­prenne mes aspi­ra­tions per­son­nelles comme pro­fes­sion­nelles, qui connaisse par­fai­te­ment le monde de l’entrepreneuriat, qui soit fami­lier des pro­blé­ma­tiques des diri­geants et de mon sec­teur d’activité et qui soit le « coup de pouce » pour pas­ser une nou­velle étape. Les avan­tages à être accom­pa­gné par un coach d’affaires ? Georges m’a per­mis, tout d’abord, de reprendre confiance en moi et de dépas­ser une mul­ti­tude de petits blo­cages dans les rouages de l’entreprise qui m’empêchait d’aller plus loin. Sa vision trans­ver­sale m’a per­mis de prendre de la hau­teur et de com­prendre réel­le­ment com­ment pas­ser de res­tau­ra­teur à entrepreneur.

Quels changements avez-vous effectué vis-à-vis de vos collaborateurs ?

J’étais fati­gué de la ges­tion quo­ti­dienne de mon éta­blis­se­ment. Déve­lop­per son lea­der­ship, c’est délé­guer, c’est don­ner les moyens à ses équipes de deve­nir auto­nomes. C’est aus­si par­ta­ger avec elles ses valeurs et sa vision : cela met en confiance chaque col­la­bo­ra­teur. Leur faire confiance n’est pas facile car il faut accep­ter les erreurs mais cela fait par­tie du pro­ces­sus. Et délé­guer n’est pas évident tant qu’on n’a pas com­pris qu’il s’agit de méthodes et que les méthodes s’apprennent. Petit à petit, j’ai pu faire en sorte que mon pre­mier éta­blis­se­ment fonc­tionne sans moi. Avoir toutes les clefs pour pou­voir s’appuyer sur ses col­la­bo­ra­teurs est l’un des atouts majeurs du coa­ching d’affaires.

En quoi l’intervention de votre coach a‑t-elle été bénéfique pour votre stratégie ou votre développement commercial ?

En ayant une vision claire de mes forces et de mes fai­blesses, en pre­nant conscience de mes envies, de mes freins et de la façon de les gérer, j’ai pu accé­der réel­le­ment du sta­tut de res­tau­ra­teur à celui d’entrepreneur. Tout cela en « fai­sant » car un coach d’affaires ne fait pas « à la place de », il accom­pagne, encou­rage, aide à se fixer des objec­tifs… Et les tenir.

Pour quels résultats, et quels impacts personnels et professionnels ?

Aujourd’hui, je peux conti­nuer à me for­mer, déve­lop­per de nou­veaux pro­jets tout en consa­crant plus de temps à ma famille.

Un mot sur votre coach, Georges Druon ?

C’est une per­sonne qui s’engage réel­le­ment pour tous ceux qu’il accom­pagne. Il sait ras­su­rer quand tout à coup les doutes reviennent. Il est très péda­gogue pour expli­quer et réex­pli­quer ce qui ne nous est pas fami­lier. Son expé­rience de l’entrepreneuriat fait qu’il sai­sit vite et bien les qua­li­tés et les fai­blesses de cha­cun et n’est pas avare de conseils, d’outils et de temps pour nous per­mettre d’avancer.

Une recommandation à un entrepreneur qui souhaiterait se faire accompagner ?

Le coa­ching d’affaires et une acti­vi­té qui prend en compte les pro­jets pro­fes­sion­nels et per­son­nels du diri­geant. J’ai, pour ma part, vite com­pris que c’était un inves­tis­se­ment et pas une dépense : pour­quoi hésiter ?

Un point à retenir sur l’accompagnement ?

J’ai ado­ré tra­vailler plus par­ti­cu­liè­re­ment la vision de mon évo­lu­tion pro­fes­sion­nelle et per­son­nelle. C’est grâce à cette vision que je conti­nue de m’épanouir aujourd’hui.

Baltard au Louvre
resthodev

Et si vous contactiez un coach pour en savoir plus ?

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