fbpx
 

😕🥴Comment gérer au mieux ses émotions ?😁🤪

Gérer au mieux ses émotions

Dans ce nou­vel article de la série consa­crée au déve­lop­pe­ment per­son­nel de la diri­geante ou du diri­geant d’entreprise, nous vous pro­po­sons d’aborder un sujet sans doute un peu plus déli­cat que les autres, car moins « tech­nique » : celui de la ges­tion des émo­tions, de vos émotions.

Dans nos mis­sions de diri­geant d’entreprise, l’un des prin­ci­paux enjeux est de « bien faire tour­ner la bou­tique », d’avoir des acti­vi­tés sou­te­nues et de bons résul­tats éco­no­miques. Les chiffres per­mettent de défi­nir les objec­tifs, d’animer le sui­vi et de s’assurer de l’efficacité du tra­vail de ses équipes. Ce n’est pas tou­jours facile, mais les élé­ments « fac­tuels » per­mettent de mesu­rer, suivre et conso­li­der la performance.

En paral­lèle de cette ges­tion finan­cière / com­mer­ciale / pro­duc­tive, il y a toutes les mis­sions de rela­tions sociales, à la fois en interne ; de mana­ge­ment de chaque col­la­bo­ra­teur, de l’équipe, mais éga­le­ment en externe ; de la rela­tion avec les clients, avec les four­nis­seurs et les par­te­naires clés. Dans ces domaines, il existe des méthodes, des prin­cipes, des outils pour bien gérer et pro­gres­ser, en sachant que l’essentiel de toutes ces actions est basé sur la rela­tion humaine. Et celle-ci est com­plexe à gérer.

Car face à la logique des chiffres, des pro­ces­sus à suivre, des règles à appli­quer, il y a « l’Humain » avec toute la dif­fi­cul­té de maî­tri­ser le contexte et toute la richesse / com­plexi­té des rela­tions humaines. Cette dua­li­té ren­voie aux notions de cer­veau gauche (logique) et cer­veau droit (émo­tion­nel), tout comme elle ren­voie aux notions d’intelligence « céré­brale », celle des chiffres, de la connais­sance, du rai­son­ne­ment et de l’intelligence « du cœur » : celle que l’on appelle l’intelligence émotionnelle.

Pour un diri­geant, il est impor­tant de prendre en compte ces deux approches, de convaincre par des argu­ments et des chiffres, tout en sachant faire adhé­rer et motiver.

Alors com­ment don­ner envie, com­ment per­sua­der, faire adhé­rer et res­ter posi­tif en toute circonstance ?

Tout d’abord, en se connais­sant soi-même et en lais­sant s’exprimer ses propres émo­tions afin d’identifier d’où viennent les sources de plai­sir, de contrainte, de peur, de colère… Pour mieux iden­ti­fier ce qui nous fait du bien ou pas, ce qui nous est utile ou pas, ce qui a besoin d’être recon­si­dé­ré (fac­tuel­le­ment et émo­tion­nel­le­ment par­lant). Il s’agit éga­le­ment de mieux maî­tri­ser nos émo­tions : qu’est-ce qui les déclenche, non pas pour bri­der tout ce qui serait non dési­ré, mais pour les accep­ter en tant que telles et, si besoin, recher­cher des chan­ge­ments de prise de conscience, de per­cep­tion, qui per­met­traient de ne pas géné­rer de « néga­tif ». Il ne s’agit pas de nier les situa­tions qui nous apportent de la colère, de la contra­rié­té, du stress ; mais plu­tôt de les ana­ly­ser, de les recon­si­dé­rer en termes d’importance (savoir rela­ti­vi­ser) et de se don­ner les moyens d’avancer de façon posi­tive et construc­tive (recon­si­dé­rer et rebondir).

En pra­ti­quant cet exer­cice afin de mieux iden­ti­fier et accep­ter les émo­tions que vous res­sen­tez, vous serez en capa­ci­té de vous sou­cier des autres, au-delà des mots qu’ils pro­noncent et de leur com­por­te­ment, en vous inté­res­sant aux émo­tions qu’ils res­sentent. En étant atten­tif et en les fai­sant par­ler, vous allez mieux com­prendre cer­taines réac­tions inex­pli­cables au pre­mier abord. C’est ce que l’on appelle faire preuve d’empathie ; il ne s’agit de faire ami-ami avec cha­cun, mais de « se mettre à la place de l’autre », avec ce qu’il vit, et sur­tout ce qu’il res­sent, au plus pro­fond de lui-même. Nous sommes tous dif­fé­rents ; cer­taines choses nous touchent, d’autres pas. Et pour d’autres, cela peut être com­plè­te­ment l’inverse.

L’intelligence émo­tion­nelle est cette démarche qui consiste à bien ana­ly­ser ses res­sen­tis puis de les mettre en inter­ac­tion avec ceux des autres, sans juge­ment, en conser­vant de la dis­tance et en com­pre­nant ce qu’il se passe chez eux : de fait, en leur fai­sant mieux com­prendre com­ment pou­voir faire évo­luer leurs per­cep­tions et la situation.

Que ce soit pour la ges­tion du stress (pour soi-même) ou la ges­tion des conflits (rap­ports avec les autres), le fait d’aborder une situa­tion sous cette approche d’analyse émo­tion­nelle, per­met de trou­ver des pistes de com­pré­hen­sion et de solu­tions, pour mieux appré­hen­der, échan­ger et dimi­nuer les ten­sions négatives.

… Et cerise sur le gâteau, cette intel­li­gence émo­tion­nelle fonc­tionne aus­si quand il s’agit d’émotions posi­tives, avec le plai­sir et la joie. Si vous êtes posi­tif, sou­cieux des autres, vos équipes vous sui­vront et feront tout pour appor­ter leur contri­bu­tion à votre démarche, pour tirer tout le monde vers le haut.

Besoin d’être accompagné·e
pour mieux gérer vos émotions
 ?

Une ques­tion complémentaire ?

comment Aucun commentaire pour l'instant

Vous pouvez être le premier à laisse un commentaire

mode_editLaisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

menu
menu