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Nouvelles méthodes de travail

Pour cette nou­velle année, nous vous pro­po­sons de nou­veaux thèmes de réflexion autour de 3 piliers fon­da­men­taux pour tout diri­geant d’entreprise : les col­la­bo­ra­teurs, les acti­vi­tés com­mer­ciales et l’équilibre du diri­geant. Sur cha­cun de ces 3 thèmes, nous vous pro­po­se­rons une série de 3 articles ins­pi­rée par les enjeux du moment. Avec cette pan­dé­mie et toutes les consé­quences qui en découlent, il est impor­tant de tou­jours tra­vailler sur les « fon­da­men­taux » de l’entreprise tout en sachant faire preuve d’imagination et d’adaptation pour rebon­dir sur les contraintes actuelles et en faire des opportunités.

Bonne lec­ture pour les mois à venir, et tout d’abord, bonne lec­ture avec ce pre­mier article de l’année.

Les nouvelles méthodes de travail : quels impacts ? quels enjeux ?

Les crises sont un fac­teur d’accélération du chan­ge­ment sur des ten­dances déjà amor­cées et qui trouvent encore plus de sens sous la pres­sion des événements.

La pan­dé­mie a accen­tué des nou­velles méthodes de tra­vail avec, notam­ment, la dis­tan­cia­tion et l’alternance entre le pré­sen­tiel et le dis­tan­ciel ; pas pour tous les métiers, car les métiers manuels néces­sitent bien évi­dem­ment une pré­sence phy­sique. Néan­moins, de façon directe ou indi­recte, de nou­velles méthodes de tra­vail ont pris place et ont modi­fié nos habi­tudes, et ce, de façon durable.

L’aménagement des postes de tra­vail avait déjà fait l’objet de pas mal de décli­nai­sons, entre open space, flex office, espaces de cowor­king… la mise en place d’un télé­tra­vail plus géné­ra­li­sé répond à cette ten­dance de vou­loir amé­na­ger son propre espace de tra­vail, de gagner en temps de trans­port (et en éner­gie, en qua­li­té de vie), de pou­voir tra­vailler ici ou ailleurs (mai­son, espace de cowor­king, séjours en d’autres endroits…), en résu­mé de se recréer une nou­velle tri­lo­gie « espace de tra­vail / temps de tra­vail / fonc­tion­ne­ment en équipe ».

Regar­dons avec un peu plus de pro­fon­deur chaque fac­teur de ce « triptyque » :

  • L’espace de tra­vail : asso­cié jusqu’alors au bureau où la super­fi­cie, l’orientation, la posi­tion dans les étages était un signe de recon­nais­sance et de réus­site. Aujourd’hui, le col­la­bo­ra­teur a besoin d’un espace de tra­vail fonc­tion­nel et agréable (cer­tains allants même vers des approches de type « feng shui » pour har­mo­ni­ser les bonnes éner­gies). Cet espace de tra­vail, il est pos­sible de l’aménager dans sa rési­dence prin­ci­pale (ou dans un espace de cowor­king), de défi­nir son propre envi­ron­ne­ment de tra­vail, en s’équipant de tout ce qu’il faut pour une qua­li­té de tra­vail au top : un bureau, un siège ergo­no­mique, des outils infor­ma­tiques per­for­mants (avec ordi­na­teur récent et équi­pé des bons logi­ciels, sou­ris ver­ti­cale sans fil, sup­port incli­né, second écran…) pour un confort d’utilisation maxi­mal, le tout avec une connexion inter­net haut débit.
  • Le temps de tra­vail : un vrai sujet et pour sor­tir du dépas­sé « temps de pré­sence » on lui pré­fère main­te­nant la qua­li­té du tra­vail réa­li­sé. Pous­sé par les jeunes géné­ra­tions, le temps de tra­vail n’est plus linéaire (mêmes horaires fixes tous les jours), mais adap­ta­tif, avec des plages de tra­vail « réser­vées » (pour pou­voir tra­vailler avec les autres) et des plages per­son­nelles qui peuvent s’adapter au rythme de cha­cun, aux besoins du moment. Pour­quoi ne pas tra­vailler plus tard en fin de jour­née, le soir, pour pou­voir se réser­ver un cré­neau dans la jour­née pour une démarche admi­nis­tra­tive ou plus géné­ra­le­ment pour ses besoins per­son­nels. Pour­quoi ne pas adap­ter ses cré­neaux de tra­vail si on res­pecte les règles com­munes (notam­ment être pré­sent quand les autres ont besoin de nous), si fina­le­ment nous sommes plus per­for­mants ? Dans ce nou­veau para­digme, il faut apprendre à faire confiance aux col­la­bo­ra­teurs, à pri­vi­lé­gier la qua­li­té du tra­vail réa­li­sé, le res­pect des règles com­munes plu­tôt que de sur­veiller sans arrêt et de contrô­ler le temps de pré­sence : autre­ment dit une vraie révo­lu­tion cultu­relle et sociale, un « lâcher prise » de la part du mana­ger, une res­pon­sa­bi­li­té qu’il faut assu­mer pour le col­la­bo­ra­teur. À la fois « le sens » et « la recon­nais­sance » que beau­coup cherchent dans leur tra­vail et tout par­ti­cu­liè­re­ment par­mi les jeunes. Cela impose des objec­tifs clairs pour cha­cun, une ges­tion rigou­reuse des dif­fé­rentes acti­vi­tés, avec une pla­ni­fi­ca­tion pré­cise des tâches et une com­mu­ni­ca­tion effi­cace. Là encore, il faut apprendre à se dis­ci­pli­ner pour ne pas mélan­ger temps per­son­nel et temps pro­fes­sion­nel, pour se ména­ger des pauses, pour savoir débrancher.
  • Le tra­vail en col­lec­tif : finies les réunions qui s’enchainent, qui durent, et dont on res­sort sans être plus clair sur la situa­tion et les futures étapes. Il s’agit de réin­ven­ter le fonc­tion­ne­ment en équipe, en y inté­grant cette dis­tan­cia­tion et ces emplois du temps qui peuvent être variables. Se fixer des règles avec des plages com­munes et des plages libres. Et sur­tout être beau­coup plus rigou­reux sur la pré­pa­ra­tion, l’animation à dis­tance (avec la dis­tri­bu­tion des temps de paroles) et le rele­vé des déci­sions. Les outils infor­ma­tiques sont là pour aider à ce tra­vail en col­lec­tif, que ce soit en termes de solu­tion en visio (Teams, Zoom ou autres) ou d’outils de par­tage d’information pour avoir un sys­tème effi­cace de ges­tion cen­tra­li­sée des don­nées (un endroit de sto­ckage unique, des outils acces­sibles à tous, des infor­ma­tions tou­jours à jour, moins de mails avec des his­to­riques à ral­longe …). Et en com­plé­ment des réunions de groupe, il est essen­tiel de savoir uti­li­ser le télé­phone / la visio, pour des échanges à 2, pour retrou­ver des moments de par­tage et conser­ver du lien social avec ses collègues.

Tous ces élé­ments répondent à une ins­pi­ra­tion pro­fonde de la majo­ri­té des gens : évi­ter les pertes de temps inutiles dans les trans­ports, gagner en qua­li­té de vie avec moins de stress, pri­vi­lé­gier les cir­cuits courts et la proxi­mi­té (évi­ter de se dépla­cer tout le temps, par­tout, avec une inci­dence aus­si sur la loca­li­sa­tion des sites de pro­duc­tion), être plus effi­cace, indi­vi­duel­le­ment et en collectif.

Pour l’entreprise et ses col­la­bo­ra­teurs, il s’agit de mieux mai­tri­ser son déve­lop­pe­ment, sur l’aspect éco­no­mique, mais aus­si avec les dimen­sions sociales, socié­tales et envi­ron­ne­men­tales (comme le men­tionne la devise vision­naire du Centre des Jeunes Dirigeants).

En s’appuyant sur tous ces chan­ge­ments, toutes ces contraintes, toutes ces oppor­tu­ni­tés, chaque diri­geant peut faire émer­ger son « nou­veau monde », ses nou­velles façons de tra­vailler et de pro­duire avec des col­la­bo­ra­teurs plus enga­gés et plus impliqués.

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