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Partager les bonnes pratiques entre coachs : vraie bonne idée ou hypocrisie ?

partage des bonnes pratiques entre coachs

Si le métier de coach est très sou­vent per­çu comme pas­sion­nant, vous êtes nom­breux à vous inter­ro­ger sur trois dif­fi­cul­tés poten­tielles dans le quo­ti­dien du métier :

  • Com­ment res­ter à jour, pro­gres­ser dans sa pra­tique et sa pos­ture de coach ?
  • Com­ment ne pas res­ter seul ?
  • Com­ment déve­lop­per une clien­tèle et la fidéliser ?

Une réponse consiste à se rap­pro­cher d’autres coachs pour par­ta­ger ses pra­tiques. Oui mais que peut-on en attendre vrai­ment ? Est-ce que cela fonc­tionne réel­le­ment, le par­tage, et dans quelles condi­tions ? ou bien est-ce que c’est voué à l’échec car cha­cun va vou­loir gar­der ses « secrets de fabri­ca­tion » pour soi-même ?

Créer un cadre de confiance pour partager ses pratiques

Pour par­ta­ger ses pra­tiques de manière trans­pa­rente entre coachs, il convient de créer un cercle de confiance, ce qui passe par la vali­da­tion de deux critères :

  • Déve­lop­per une éthique du par­tage : s’assurer d’une part que les per­sonnes avec qui nous allons par­ta­ger les pra­tiques ont une déon­to­lo­gie et des valeurs com­munes, et d’autre part que les per­sonnes avec qui nous par­ta­geons s’intéressent à nous, font preuve d’empathie et de bien­veillance à notre égard, sont dis­po­sées sin­cè­re­ment à nous aider à réus­sir. NB : La réunion des deux condi­tions peut réduire de façon signi­fi­ca­tive le champ des possibles.
  • S’assurer du pro­fes­sion­na­lisme des par­ti­ci­pants : si l’idée est de par­ta­ger des bonnes pra­tiques, alors il convient de vali­der le niveau de pro­fes­sion­na­lisme des coachs qui par­tagent, par exemple quel cur­sus ont-ils sui­vi, depuis com­bien de temps pra­tiquent-ils le coa­ching et avec quels résul­tats, com­ment en vivent-ils ? Là aus­si le champ des pos­sibles va se réduire en appli­quant ce filtre.

Quelles pratiques partager entre coachs ?

Par­ta­ger ses bonnes pra­tiques, oui d’accord. Mais que peut-on ou doit-on partager ?

  • Les méthodes et la pra­tique du coa­ching : il s’agit de per­mettre aux coachs de pro­gres­ser dans leur pos­ture et leur pra­tique, de se tenir au cou­rant de l’évolution du métier, de ce qui fonc­tionne le mieux pour bien coa­cher. Sou­vent les coachs se forment au départ et ensuite assistent de façon plus ponc­tuelle à des stages de for­ma­tion conti­nue et se font super­vi­ser pour s’améliorer. Le par­tage entre pairs apporte un vrai plus à la fois de par son for­mat plus direct et plus simple, et de par son conte­nu plus opé­ra­tion­nel : les coachs vont sou­vent par­ta­ger des aspects très pra­tiques issus de l’expérience sur ce qui marche ou pas avec leurs clients quand on les coache.
  • Les méthodes mar­ke­ting et com­mer­ciales pour déve­lop­per sa clien­tèle de coa­ching : pou­voir s’échanger des tuyaux pour acqué­rir de nou­veaux clients, cela peut vous faire gagner du temps, des efforts et de l’argent. Pour que le par­tage se fasse dans les meilleures condi­tions, il faut d’une part que les coachs soient dans une optique d’abondance : le nombre de per­sonnes à coa­cher est suf­fi­sam­ment grand pour que tous les coachs aient leur place. Et d’autre part il convient que chaque coach tra­vaille à per­son­na­li­ser son approche, son posi­tion­ne­ment, son ciblage. On peut tout à fait par­ta­ger ses pra­tiques com­mer­ciales et même les mutua­li­ser dès lors que chaque coach a son propre posi­tion­ne­ment ‑en fonc­tion de sa per­son­na­li­té, son par­cours, ses centres d’intérêt, sa géo­gra­phie et vise des cibles de clients qui lui sont propres ‑pro­fils, per­son­na­li­té, géo­gra­phie, besoins/attentes, activité.

Où s’arrête le partage entre coachs ?

Nous avons vu l’intérêt, les condi­tions et le champ pos­sible d’un par­tage entre coachs, oui mais jusqu’où peut aller ce partage ?

La pre­mière limite est la déon­to­lo­gie et la confi­den­tia­li­té du métier de coach, ce qui passe notam­ment par le res­pect des per­sonnes (pas d’abus d’influence), du secret pro­fes­sion­nel. Cer­taines situa­tions ne peuvent pas être par­ta­gées, quand bien même elles sont inté­res­santes en termes d’apprentissage.

D’autre part, il convient aus­si de ne par­ta­ger que des élé­ments qui vont avoir une uti­li­té pro­fes­sion­nelle. Tou­jours se deman­der à quoi va ser­vir le par­tage, ne pas par­ta­ger « pour info » ou parce que vous en éprou­vez le besoin. Est-ce que ce par­tage va vrai­ment contri­buer à mieux coa­cher mes clients ou à déve­lop­per mon acti­vi­té de coaching ?

Atten­tion éga­le­ment : si vos pra­tiques et méthodes de coa­ching sont trop éloi­gnées au départ, ou si vos niveaux de pro­fes­sion­na­lisme sont trop dif­fé­rents, il est vrai­sem­blable que le par­tage aura un inté­rêt intel­lec­tuel mais ne vous per­met­tra pas de pas­ser à l’action, les par­tages ne pour­ront être mis en application.

Conclusion : le cheminement entre l’idée de partage et sa réalisation

Pour que le par­tage de pra­tiques soit pérenne, il convient de poser un cadre avec des objec­tifs par­ta­gés et un apport à cha­cun des coachs en mode « gagnant-gagnant ».

Entre l’idée de par­tage et la réa­li­sa­tion il y a donc un cer­tain che­mi­ne­ment à res­pec­ter, et cela peut s’avérer fas­ti­dieux et dif­fi­cile pour cer­tains. C’est une des rai­sons pour laquelle des coachs en viennent à créer ou rejoindre des com­mu­nau­tés de coachs par­ta­geant vision, ADN, méthode par exemple.

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