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Le métier de coach d’affaires ou coach professionnel

Le métier de coach d'affaires ou coach professionnel

Le métier de coach d’affaires a été importé des États-Unis en France à la fin des années 1980. Initialement dédié au domaine du sport, le coaching s’étend désormais dans de nombreux domaines.

Le coa­ching pro­fes­sion­nel ou coa­ching d’af­faires consiste à accom­pa­gner les cadres supé­rieurs et les diri­geants dans leur déve­lop­pe­ment per­son­nel et pro­fes­sion­nel, afin de leur per­mettre d’at­teindre leurs objec­tifs, d’a­mé­lio­rer leurs per­for­mances et de résoudre les défis aux­quels ils sont confrontés.

Le coach d’af­faires tra­vaille géné­ra­le­ment en tête-à-tête avec son client, en uti­li­sant des tech­niques de coa­ching, de conseil et de men­to­rat pour l’ai­der à cla­ri­fier ses objec­tifs, à iden­ti­fier ses forces et ses fai­blesses, à éla­bo­rer des plans d’ac­tion et à déve­lop­per les com­pé­tences néces­saires pour réus­sir tant d’un point de vue pro­fes­sion­nel que personnel.

Le métier de coach consiste à aider un diri­geant à :

  • cla­ri­fier sa vision et sa stra­té­gie d’entreprise,
  • déve­lop­per ses com­pé­tences en lea­der­ship et en ges­tion d’équipe,
  • amé­lio­rer sa com­mu­ni­ca­tion et sa rela­tion avec ses collaborateurs,
  • gérer le stress et la pres­sion asso­ciés à son rôle,
  • déve­lop­per ses com­pé­tences en réso­lu­tion de pro­blèmes et en prise de décision,
  • accroître sa confiance en soi et son estime de soi.

Les coachs d’af­faires peuvent tra­vailler pour leur propre compte en tant que pres­ta­taires indé­pen­dants, faire par­tie d’un réseau (voir Le Centre Natio­nal du Coa­ching) ou être employés par des cabi­nets de conseil ou des entre­prises pour offrir des ser­vices de coa­ching aux diri­geants et cadres supé­rieurs. Des coachs pro­fes­sion­nels peuvent éga­le­ment se spé­cia­li­ser dans cer­tains domaines tels que la ges­tion du chan­ge­ment, la ges­tion de crise ou le déve­lop­pe­ment de carrière.

Qui peut être coach et quelles qualités doit-on avoir ?

Toute per­sonne ayant une cer­taine expé­rience du monde de l’en­tre­prise et un ensemble de com­pé­tences et de connais­sances spé­ci­fiques dans un domaine ou plu­sieurs domaines de l’en­tre­pre­neu­riat ou du mana­ge­ment peut deve­nir coach d’af­faires. Cepen­dant, il n’existe pas de cri­tères pré­cis ou de pré­re­quis légaux pour deve­nir coach.

Cela signi­fie que, en théo­rie, toute per­sonne, en recon­ver­sion pro­fes­sion­nelle ou non, peut s’au­to-pro­cla­mer coach d’af­faires. Cepen­dant, pour exer­cer de manière res­pon­sable et éthique, il est impor­tant d’a­voir une for­ma­tion spé­ci­fique, ain­si que des com­pé­tences solides et une expé­rience pra­tique dans le domaine ou les domaines dans les­quels on sou­haite exercer.

Il est éga­le­ment impor­tant de se confor­mer aux normes et aux pra­tiques éthiques en matière de coa­ching et de res­pec­ter les codes de déon­to­lo­gie éta­blis par les orga­ni­sa­tions de coa­ching professionnelles.

Comment devenir coach professionnel certifié ?

Actuel­le­ment aucun diplôme n’est obli­ga­toire pour exer­cer le métier de coach de diri­geant.

Deve­nir coach d’af­faires est un che­min gra­ti­fiant pour ceux qui ont de l’empathie, ont une pas­sion pour le déve­lop­pe­ment per­son­nel et pro­fes­sion­nel et qui cherchent à aider les diri­geants ou les entre­pre­neurs à amé­lio­rer leurs per­for­mances pour atteindre leurs objec­tifs tant pro­fes­sion­nels que personnels.

Quelle formation pour devenir coach en entreprise ?

Voi­ci quelques étapes pour deve­nir coach :

For­ma­tion coa­ching en entreprise
Il est impor­tant d’ac­qué­rir une for­ma­tion solide en coa­ching et en lea­der­ship. Il existe des pro­grammes de for­ma­tion en coa­ching accré­di­tés par des orga­nismes qui peuvent four­nir une for­ma­tion de qualité.

Expé­rience professionnelle
Il est pré­cieux d’a­voir de l’ex­pé­rience en entre­prise dans des rôles de lea­der, de mana­ger et  de ges­tion pour com­prendre les dif­fi­cul­tés aux­quelles sont confron­tés les diri­geants et leurs équipes au quo­ti­dien afin de les aider à les résoudre.

Cer­ti­fi­ca­tions
Des diplômes pour deve­nir coachs pro­fes­sion­nels peuvent être obte­nus en ayant sui­vi des for­ma­tions certifiantes.

Ces cer­ti­fi­ca­tions sont inté­res­santes à plu­sieurs titres :

Cré­di­bi­li­té
Obte­nir une cer­ti­fi­ca­tion de coa­ching pro­fes­sion­nel peut aider à éta­blir la cré­di­bi­li­té en tant que coach d’af­faires, notam­ment dans les grandes entre­prises. Les DRH peuvent être plus enclins à faire confiance à un coach qui a obte­nu une cer­ti­fi­ca­tion d’un orga­nisme référencé.

Normes éthiques
Les cer­ti­fi­ca­tions de coa­ching pro­fes­sion­nel sont géné­ra­le­ment déli­vrées par des orga­ni­sa­tions qui ont des normes éthiques strictes. Les coachs cer­ti­fiés doivent adhé­rer à ces normes, ce qui peut aider à pro­té­ger les diri­geants ou entre­pre­neurs contre les coachs peu scrupuleux.

Déve­lop­pe­ment professionnel
Les pro­grammes de cer­ti­fi­ca­tion de coa­ching pro­fes­sion­nel et d’af­faires incluent sou­vent une for­ma­tion conti­nue qui aide à déve­lop­per les com­pé­tences et les connais­sances en tant que coach . Le coa­ching exige une bonne com­pré­hen­sion de soi-même, ain­si que la capa­ci­té de com­mu­ni­quer effi­ca­ce­ment. Il est impor­tant de conti­nuer à tra­vailler sur sa propre crois­sance per­son­nelle et pro­fes­sion­nelle pour être un coach efficace.

Avan­tage concurrentiel
Le mar­ché du coa­ching pro­fes­sion­nel est très concur­ren­tiel. Obte­nir une cer­ti­fi­ca­tion de coa­ching d’af­faires peut aider à se démar­quer de la concurrence.

Réseau­tage
Il est impor­tant de se connec­ter avec d’autres pro­fes­sion­nels du coa­ching, du conseil et des diri­geants pour se faire connaître et pour déve­lop­per une clientèle.

En résu­mé, pour deve­nir coach d’af­faires, il faut obte­nir une for­ma­tion solide, acqué­rir de l’ex­pé­rience pro­fes­sion­nelle, obte­nir une cer­ti­fi­ca­tion de coa­ching pro­fes­sion­nel et/ou d’af­faires, tout en se connec­tant avec d’autres pro­fes­sion­nels des ser­vices aux entre­prises, du coa­ching et bien enten­du des dirigeants.

Pour celle ou celui qui souhaite devenir coach professionnel ou coach d’affaires, trois associations professionnelles du coaching ont identifié 5 critères comme prérequis à l’exercice du coaching de façon professionnelle :

1 / Avoir sui­vi une for­ma­tion spécifique.

2 / Avoir sous­crit à un code de déon­to­lo­gie, expli­ci­tant entre autres l’obligation du secret pro­fes­sion­nel, l’interdiction d’exercer tout abus d’influence, la néces­si­té de res­pec­ter la limite de ses com­pé­tences professionnelles.

3 / Éta­blir des contrats clairs avec ses clients et, lorsque cela s’applique, avec l’organisation com­man­di­taire, abor­dant le contexte et les objec­tifs du coa­ching, le rôle du coach, les dis­po­si­tions du Code de Déon­to­lo­gie, les détails du pro­gramme (durée, nombre de séances, lieu,..), les hono­raires et les condi­tions de paie­ment, le droit du client à mettre fin au contrat.

4 / Pou­voir témoigner :

  • d’une pra­tique conti­nue du coa­ching asso­ciée à une super­vi­sion régu­lière de celle-ci, d’un enga­ge­ment de déve­lop­pe­ment pro­fes­sion­nel per­ma­nent et de for­ma­tion continue,
  • d’un sou­ci de déve­lop­pe­ment per­son­nel et de tra­vail sur soi, notam­ment par une démarche thé­ra­peu­tique, qui n’est pas obli­ga­toire en coa­ching d’affaires.

5 / Avoir la capa­ci­té d’expliciter sa pra­tique avec des réfé­rences théo­riques éta­blies dans le cadre d’une démarche réflexive. Avoir une approche bien­veillante, cen­trée sur la per­sonne, l’équipe ou le sys­tème humain accom­pa­gné. Avoir la volon­té et la capa­ci­té d” accom­pa­gner les per­sonnes vers leurs objec­tifs, en auto­no­mie et dans le res­pect de leur libre-arbitre.

Devenir coach professionnel ou coach d’affaires est un métier : le meilleur apprentissage se fait en pratiquant sur le terrain.

Devenez coach d’affaires ou coach de dirigeants certifié·e Le Centre National du Coaching©

Les coachs d’af­faires cer­ti­fiés du Centre Natio­nal du Coa­ching sont, en ce qui les concerne, des coachs géné­ra­listes en capa­ci­té d’ac­com­pa­gner tout d’a­bord leurs clients diri­geants de TPE/PME puis ensuite leurs col­la­bo­ra­teurs cadres. Ils sont tous for­més par les fon­da­teurs asso­ciés du Centre Natio­nal du Coa­ching© qui sont eux-mêmes des coachs d’af­faires expé­ri­men­tés depuis une quin­zaine d’an­née . Il est en effet essen­tiel que les for­ma­teurs de coachs aient eux-mêmes des clients coa­chés car rien ne rem­place une solide expé­rience dans la pra­tique du coa­ching pour savoir coacher.

N’hésitez pas à vous ins­crire à l’un des webi­naires leCNDC© pour tout com­prendre sur ce métier pas­sion­nant, connaître les for­ma­tions pos­sibles et poser toutes vos questions.

Comment coacher un dirigeant ?

Coa­cher un diri­geant peut être un pro­ces­sus com­plexe qui néces­site une approche indi­vi­dua­li­sée en fonc­tion de ses besoins et de ses objec­tifs spécifiques.

Voi­ci quelques étapes clés pour coa­cher un dirigeant :

Éta­blir une rela­tion de confiance
Le coach doit éta­blir une rela­tion de confiance avec le diri­geant dès le départ. Cela peut être réa­li­sé en expli­quant clai­re­ment les moda­li­tés de l’ac­com­pa­gne­ment, en étant atten­tif aux besoins et aux pré­oc­cu­pa­tions du diri­geant, en fai­sant preuve d’empathie et en mon­trant de l’in­té­rêt pour son déve­lop­pe­ment pro­fes­sion­nel mais aus­si personnel.

Éva­luer les besoins du dirigeant
Le coach doit com­prendre les dif­fi­cul­tés et les oppor­tu­ni­tés aux­quels le diri­geant est confron­té. Il est impor­tant de dis­cu­ter des objec­tifs du coa­ching, des domaines à amé­lio­rer, des points forts et des points faibles du dirigeant.

Éla­bo­rer un plan d’action
Le coach et le diri­geant doivent éla­bo­rer ensemble un plan d’ac­tion per­son­na­li­sé qui défi­nit les étapes et les objec­tifs à atteindre, ain­si que les délais pour y par­ve­nir. Le plan doit être adap­té aux besoins et aux objec­tifs du diri­geant, en met­tant l’ac­cent sur les prio­ri­tés d’a­mé­lio­ra­tion déci­dées par lui et qui doivent être mises en place dans le res­pect de son rythme de travail.

Tra­vailler sur le déve­lop­pe­ment de son leadership
Le coach doit aider le diri­geant à déve­lop­per ses com­pé­tences de lea­der­ship, en iden­ti­fiant les domaines à amé­lio­rer, en pro­po­sant des axes de pro­grès opé­ra­tion­nels et des conseils d’u­ti­li­sa­tion des outils et des tech­niques pour amé­lio­rer ses com­pé­tences en com­mu­ni­ca­tion, en prise de déci­sion, en ges­tion du temps, en ges­tion des conflits, etc.

Sui­vi et évaluation
Le coach doit four­nir un sui­vi régu­lier et une éva­lua­tion de la pro­gres­sion du diri­geant. Il doit éga­le­ment être capable de l’a­jus­ter en fonc­tion de sa pro­gres­sion et de ses besoins.

Quel est le salaire d’un coach professionnel ?

La plu­part des coachs pro­fes­sion­nels tra­vaillent à leur compte en tant qu’en­tre­pre­neurs indé­pen­dants. Ils peuvent donc fixer leurs propres tarifs et leur rému­né­ra­tion ou leur salaire dépen­dra direc­te­ment du nombre de clients qu’ils ont, de leur tarif horaire, ain­si que de leur capa­ci­té à géné­rer des reve­nus en tant qu’entrepreneur.

Quelles sont les différences entre le coaching d’affaires et le coaching en développement personnel ?

Le coa­ching d’af­faires et le coa­ching en déve­lop­pe­ment per­son­nel sont deux approches de coa­ching dif­fé­rentes qui ont des objec­tifs et des domaines d’ap­pli­ca­tion dis­tincts. Voi­ci les prin­ci­pales dif­fé­rences entre les deux :

Objec­tifs
Le coa­ching en déve­lop­pe­ment per­son­nel se concentre essen­tiel­le­ment sur les aspects per­son­nels, rela­tion­nels, émo­tion­nels qui peuvent jouer un rôle essen­tiel sur la per­for­mance d’un diri­geant, notam­ment dans sa rela­tion aux autres et dans la conduite de son entre­prise. Le coa­ching d’af­faires inter­vient éga­le­ment  sur ces aspects pour assu­rer l’é­qui­libre personnel/professionel du diri­geant, mais aus­si sur tous les autres aspects, qui peuvent impac­ter la per­for­mance de son entre­prise de son entreprise,notamment le par­tage de sa vision à moyen terme, les axes de dif­fé­ren­cia­tion et le posi­tion­ne­ment de l’en­tre­prise, son déve­lop­pe­ment com­mer­cial, son équipe, son orga­ni­sa­tion etc..,

Domaines d’in­ter­ven­tion
Le coa­ching d’af­faires est géné­ra­le­ment uti­li­sé pour aider les diri­geants d’en­tre­prise, les entre­pre­neurs et les mana­gers à atteindre leurs objec­tifs per­son­nels et pro­fes­sion­nels en amé­lio­rant leurs com­pé­tences en lea­der­ship, la ges­tion de leur  temps et leurs prio­ri­tés, leur capa­ci­té à prendre des déci­sions effi­caces et adap­tées, à amé­lio­rer leur appé­tence au chan­ge­ment, leur com­mu­ni­ca­tion en interne et vers l’ex­té­rieur, leur effi­ca­ci­té, bref et plus glo­ba­le­ment à les rendre heu­reux en leur per­met­tant d’at­teindre de bons résultats.

Le coa­ching en déve­lop­pe­ment per­son­nel, quant à lui, est pra­ti­qué prin­ci­pa­le­ment pour aider les indi­vi­dus à amé­lio­rer leur confiance en eux, leur estime d’eux, leur rela­tion aux autres, la ges­tion de leur stress, leur san­té et leur bien-être ain­si que leur intel­li­gence émotionnelle .

Méthodes
Le coa­ching d’af­faires uti­lise des méthodes et des outils spé­ci­fiques et des méthodes adap­tés à chaque diri­geant et chaque domaine de l’en­tre­prise dans les domaines de la stra­té­gie, du mar­ke­ting,  du déve­lop­pe­ment com­mer­cial, de la ges­tion, du fonc­tion­ne­ment des équipes, de l’organisation.
Le coa­ching en déve­lop­pe­ment per­son­nel, quant à lui, se concentre sou­vent sur l’u­ti­li­sa­tion de tech­niques  et de com­pé­tences plus axées sur la psy­cho­lo­gie, la thé­ra­pie, l’a­na­lyse tran­sac­tion­nelle, la PNL,ainsi que l’ex­ploi­ta­tion des outils d’a­na­lyse com­por­te­men­tale et cognitive.

Résul­tats
Le coa­ching d’af­faires plus opé­ra­tion­nel vise sou­vent à obte­nir des résul­tats tan­gibles et mesu­rables tels que l’aug­men­ta­tion des béné­fices, la crois­sance de l’en­tre­prise, l’a­mé­lio­ra­tion des per­for­mances pro­fes­sion­nelles des col­la­bo­ra­teurs et l’a­mé­lio­ra­tion de l’é­qui­libre de  vie du dirigeant.
Le coa­ching en déve­lop­pe­ment per­son­nel vise à obte­nir des résul­tats plus foca­li­sés sur l’a­mé­lio­ra­tion du lea­der­ship des diri­geants, le  meilleur fonc­tion­ne­ment des équipes, la faci­li­ta­tion d’une prise de poste réus­sie etc..

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